top of page

Intervention de la SAF'Île en lien aux consultations prébudgétaires 2023-2024 de la province.

SUMMERSIDE, le mardi 17 janvier 2023 – Suite aux consultations prébudgétaires, la Société acadienne et francophone de l’Île (SAF’Île) espère voir des engagements financiers dans les secteurs prioritaires de la communauté acadienne et francophone de l’Î.-P.-É.

La dernière année a vu certains engagements gouvernementaux en ligne avec les priorités de la communauté acadienne et francophone de l’Île, tels que les investissements annoncés pour la reconstruction de l’École Évangéline à Abram Village et l’agrandissement de l’École François-Buote à Charlottetown. Tout en soulignant aussi la hausse du salaire minimum provincial, en particulier celle offerte dans certains secteurs clés, dont celui de la petite enfance.  La SAF’Île rappelle tout de même que malgré la Loi sur les Services en français, qui aura 10 ans à la fin de l’année 2023, il reste encore beaucoup à faire pour assurer que les citoyens et citoyennes francophones de l’Île aient un accès dans leur langue aux services offerts par la province. 

Pour la communauté acadienne et francophone de l’Île, il pourrait y avoir deux façons de voir l’investissement gouvernemental. L’une étant bien certainement l’investissement direct aux individus et aux organismes et institutions de nos communautés. La seconde, qui relève aussi dans une certaine manière des investissements budgétaires du gouvernement, serait d’assurer que les institutions provinciales qui offrent des services aux citoyens se dote d’une lentille francophone dans la mise en œuvre de leurs politiques et programmes - c’est-à-dire voir comment ces politiques et programmes, qui bénéficient d’un financement public, desservent en français les parlant-français de la province – et ce pour répondre aux objectifs de la Loi sur les services en français. 

« Il faut travailler ensemble et voir quels sont les services publics qui ont besoin d’investissements du gouvernement provincial. Il faut regarder aux secteurs de notre communauté qui sont les plus fragilisés en termes de besoins, et très souvent ce sont nos aîné.e.s, nos femmes et nos enfants les plus touchés. » déclare Émile Gallant, président de la SAF’Île.